De la première à la dernière section, l’évolution de Gauguin est une ascension vers le spirituel, vers un âge d’or primitif. La scénographie suit cette progression en créant une succession d’espaces de plus en plus ouverts où les constructions se réduisent toujours plus à l’essentiel. Au fil de la visite l’espace se dégage, se libère privilégiant la fluidité et tendant vers une forme d’immatérialité. Les pleins et les vides se superposent pour créer des liens visuels entre les différentes parties. Les visiteurs pourront ainsi découvrir aisément les comparaisons et les parallèles d’une oeuvre à l’autre, d’un médium à l’autre.
Les harmonies subtiles et les lignes pures de la scénographie jouent avec l’articulation des espaces des Galeries du Grand-Palais. Ultime étape de sa quête formelle et personnelle, « La maison du jouir » prend place au milieu de chefs d’oeuvres telle une apothéose.